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A l’heure où parlementaires et journalistes alimentent une réaction irrationnelle contre les assassins du petit João Hélio, jusqu’à soulever des idées telles que la peine de mort, il importe de mettre en relief la façon dont les criminels sont fabriqués au Brésil.

La majeure partie du programme créé par le Gouverneur Simão Jatene sera destinée à l’exploitation de bois et d’autres produits forestiers, à l’agriculture et à l’élevage.

« Si l’on ne fait pas en sorte que le pays croisse, crée des emplois et des occasions pour que les jeunes entrent à l’université ou appprennent un métier, on peut mettre dix fois plus de policiers dans les rues mais cela ne résoudra pas le problème de la violence, car souvent elle est une question de survie »

Bien qu’il soit la principale denrée d’exportation du Brésil, le soja n’est désormais plus l’objet de débats économiques. Ce sont aujourd’hui les écologistes et les différents mouvements sociaux brésiliens qui se sont emparés du sujet.

Pour mieux comprendre les attaques sur Rio et la violence quotidienne dans le pays, il est important de rappeler ce qui est advenu à São Paulo avec le PCC.

Durant le second semestre de 2006, 1888 personnes sont mortes à São Paulo. Ce nombre correspond à plus du double de morts sur la même période en Irak, pays en État de Guerre depuis un certain temps déjà.

Ce qui ne manqua pas furent les récits de familles au sujet des morts et disparitions de jeunes, de pauvres, de noirs et d’habitants de la périphérie. Un véritable massacre.

Depuis quarante ans dans la région, l’évêque de la prélature du Xingu se distingue par son travail de défense de la population et de l’environnement amazonien, dévouement qui lui apporte de la reconnaissance et des menaces de mort.

« Le Xingu est la dernière frontière à l’avancée de la dévastation provoquée par les exploitants forestiers, les proptiétaires illégaux et les éleveurs en Amazonie »

Pour les défenseurs des droits de l’homme brésiliens, c’est un verdict « historique ». L’éleveur Vitalmiro Bastos de Moura a été reconnu coupable, mardi, d’avoir commandité l’assassinat de Dorothy Stang, missionnaire américaine et militante des droits de l’homme, abattue de six balles en pleine forêt amazonienne le 12 février 2005. LIBERATION