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Autres Brésils se joint au mouvement autochtone et demande justice pour les Yanomamis, cibles d’attaques barbares par des orpailleurs dans le nord du Brésil

Signe d’une mandature d’extrême-droite particulièrement dévastatrice pour le Brésil, de plus en plus de personnes fuient le pays.

La société civile est invitée à participer à une manifestation contre les violences faites aux peuples indigènes, noirs, quilombolas, LGBTQI+, femmes et toutes les personnes ciblées par des discriminations au Brésil !

« La violence et la sécurité, qui sont des questions extrêmement importantes et qui devraient être fondées sur les principes des droits humains, sont utilisées comme une monnaie d’échange politique dans une campagne purement électorale ».

Le gouverneur de Rio a ordonné aux forces de sécurité d’investir les quartiers populaires. Ce qui est déjà comparé aux UPP de 2009-2015, soulève de nombreuses inquiètudes pour les droits humains.

Depuis 2016, De Olho nos Ruralistas accompagne la persécution violente contre les mouvements sociaux que le gouvernement fait semblant de ne pas voir. Aperçu d’un état où le gouverneur et la majorité du Congrès sont bolsonaristes.

À São Paulo, un homme de 47 ans a déclaré avoir mangé des peaux de banane souillées d’excréments pour survivre à l’intérieur d’un centre de détention provisoire. Ce drame vécu par Washington et des centaines d’autres prisonniers a été rapporté dans une lettre envoyée à sa famille le 6 décembre.

Le 10 décembre 2021, un mémorial a été inauguré dans la ville de Santos, littoral de São Paulo, en hommage aux jeunes assassinés en 2006 lors des massacres plus connus sous le nom de « crimes de mai ». Ce mémorial est le résultat de 15 ans de lutte et de résistance de mères et des familles des victimes de la violence de l’État brésilien, notamment du mouvement Mères de Mai.

Dans cette interview, Micheliny Verunschk revient sur son parcours en tant qu’autrice, sa vision du monde et de l’écriture et dévoile sa volonté de raconter les histoires et la réalité des plus démunis.

A l’initiative de l’association Autres Brésils et avec l’appui de personnalités telles que Chico Buarque ainsi que d’élus, Le Monde publie une tribune qui revient sur l’assassinat de 28 personnes, à majorité noires, dans la favela de Jacarezinho du 6 mai dernier.