Les taux élevés de violence, d’inflation ou de chômage dans le Brésil du président d’extrême droite Jair Bolsonaro auxquels sont venus s’ajouter les affres de la pandémie amènent de plus en plus de Brésiliens à fuir leur pays.
Historiquement terre d’asile, l’immense pays latino-américain voit aujourd’hui partir nombre de ses enfants. Ils étaient 4,2 millions à s’être exilés en 2020, un chiffre en progression continue depuis 2016.
« Je ne peux pas dire que j’étais malheureuse… mais je ne me voyais aucun avenir. J’ai toujours voulu fonder une famille mais je me suis dit ‘je ne peux pas, pas ici’. J’aime mon pays, toute ma famille vit là-bas, mais pour l’instant mon époux et moi ne songeons pas à rentrer », dit Gabriela Vefago Nunes, installée depuis septembre au Québec comme 121.950 de ses compatriotes.
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