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Qui a déjà eu l’opportunité d’être au Brésil pendant une Coupe du monde, peu importe où elle se passe et le degré de favoritisme de la « Seleção » (de toute façon, pour la majorité des Brésiliens leur équipe est toujours la favorite), sait que cette fête quadriennale des amateurs du ballon rond est un événement qui ne passe pas inaperçu et qui ne laisse personne indifférent.

Au Brésil, un petit nombre gagne beaucoup au détriment de la majorité. Ce processus est l’essence même du fonctionnement du système capitaliste.

Entrée en vigueur le 11 novembre, la nouvelle loi travail dérégule le marché de l’emploi. Avec 5 % d’approbation, le gouvernement ne règne pas seulement sans le peuple, mais également contre lui.

Depuis 2014, le Brésil vit au rythme des révélations autour d’un scandale de corruption sans précédent. Bien des pays de la région seraient concernés. Au centre de l’une de ces affaires, le groupe industriel Odebrecht.

Donné partant pour cause de corruption, le président de facto Michel Temer se maintient au pouvoir grâce au soutien des lobbies. Dont celui très vorace de l’agrobusiness qui menace et détruit la forêt amazonienne.

L’opération « Lava Jato » menée depuis mars 2014 autour de l’entreprise d’Etat Petrobras permet aujourd’hui de mettre en lumière les tensions existantes entre les différentes puissances impérialistes établies au Brésil.

La période comprise qui s’est écoulée entre l’élection de Lula et l’interruption du second mandat de Dilma Rousseff peut être appréhendée comme l’ultime tentative historique de surmonter le sous-développement.

L’histoire d’un volte-face : comment les plus riches, qui par le passé ont été obligés de contribuer réellement aux services publics, s’en sont progressivement libérés à partir de l’époque de la dictature

Le Sénat analyse la proposition qui entrainera une limitation drastique des dépenses publiques pendant 20 ans.

Jeudi 10 novembre 2016, de 18 à 20 heures, dans le cadre du Séminaire BRICs des FMSH-EHESS/CRBC-Mondes Américains, Luiz Carlos Bresser–Pereira, professeur émérite de la Fondation Getulio Vargas et ancien ministre des Finances (1987) et de l’Administration fédérale (1995-1998) du Brésil interviendra sur "La crise brésilienne du point de vue du « nouveau développementisme » ",