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Réflexions à partir d’une étude de cas en Amazonie brésilienne. Depuis 1988, de nombreuses populations rurales revendiquent, en tant que communautés rémanentes de quilombos, des droits territoriaux sur les terres qu’elles occupent. JSA

Le 29 juin, les présidents de la Chambre et du Sénat ont reçu un manifeste contre les Projets de Loi sur les Quotas et le Statut d’Egalité Raciale, qui propose des privilèges raciaux dans l’enseignement public et des incitations aux entreprises qui appliqueraient cette disposition.

Dans le nouveau scénario de la lutte raciale, la question ne serait pas de mettre fin à l’exploitation sociale, mais de démocratiser le privilège sur le plan racial.

Les descendants de quilombolas, qui occupent depuis 150 ans une propriété sur l’Ile de Marambaia, dans la commune de Mangaratiba (RJ), attendent la décision de l’Incra pour l’attribution d’un titre de propriété.

Le footballeur international Antonio Carlos est poursuivi pour racisme, ce qui est considéré comme un crime au Brésil. Des images de télévision l’ont montré en train de hurler « singe » et de secouer ses mains au-dessus de sa tête en s’adressant à un adversaire. L’ancien joueur de l’AS Rome est passible d’une peine de un à trois ans de prison s’il est jugé coupable.

Bien que représentant 48% de la population brésilienne, les Noirs forment les deux tiers des 10% les plus pauvres et le sixième des 1% les plus riches, note l’IBGE (Institut brésilien de géographie et statistique) dans sa Synthèse des indicateurs sociaux 2005. Pour six Brésiliens de l’élite, un à peine est noir. Cette inégalité de revenus a des racines dans le propre marché du travail. Pendant que les travailleurs blancs gagnent, en moyenne, 3,8 salaires minimum par mois, les noirs n’en gagnent que deux.

Le film établit un parallèle entre différentes visions et personnalités dans les favelas. Il retrace un bref historique du rôle des Noirs dans la formation de ces communautés et dans leur fonctionnement au quotidien, de l’abolition de l’esclavage à nos jours.

La Chambre des députés du parlement brésilien a approuvé mercredi 8 février l’instauration d’un système de quotas. Celui-ci réserve la moitié des places dans les universités d’Etat à des élèves issus de l’école publique et également sur des critères raciaux.

« Contre le racisme, la violence d’État, l’exclusion et la négation des droits, nous défendons la légitimité des protestations des populations marginalisées en France et au Brésil. » Communiqué collectif, Rio de Janeiro, 18 novembre 2005, Semaine de la Conscience Noire au Brésil.

Brève. Les discriminations au Brésil frappent en priorité les femmes noires et métisses qui occupent les emplois les plus précaires aux salaires les plus bas, selon les conclusions de trois études.