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Source : Carta Maior
Traduction : Monica Sessin, traductrice pour Autres Brésils
Un rapport qui vient d’être publié par l’Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada – Ipea (Institut de Recherche Economique Appliquée) révèle le phénomène « de noircissement de la population brésilienne" ces dix dernières années. Mais l’étude montre que ce sont les changements dans la façon de penser des personnes – et non dans les données de nature démographique –qui sont responsables de la quasi-totalité du changement. Selon l’Ipea, ce dont il s’agit, en fait, ce n’est pas que le Brésil soit en train de devenir une nation de Noirs, mais bien qu’il soit en train de s’assumer comme telle.
Selon la publication « Desigualdades Raciais, Racismo e Políticas Públicas » (Inégalités raciales, racisme et politiques publiques 120 ans après l’Abolition), jusqu’au début des années 90, la population noire a augmenté de manière “relativement lente et végétative”, par le biais d’un taux de natalité un peu plus élevé pour les Noirs et les Métisses – outre le fait que des descendants de couples de Noirs et de Blancs ont une plus grande probabilité d’avoir des enfants métisses.
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