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Des députés brésiliens viennent de lancer une commission d’enquête sur le Mouvement des sans terre, et tentent de diaboliser ces petits paysans, accusant leurs dirigeants d’être des « agro-terroristes ». Basta !

Même si nous avançons dans notre lutte, même si nous cumulons d’importantes victoires, les conditions de vie de la population noire prennent chaque jour des tournures de plus en plus dégradantes.

Lors de son dernier congrès, le MST n’a pas hésité à changer d’avis concernant le gouvernement Lula. La politique favorable à l’agrobusiness menée par le président en est la cause.

Le livre Plantados no Chão est né d’une proposition que m’ont faite les éditeurs de la maison d’édition Conrad : faisons un livre, une sorte de liste des cas d’assassinats politiques dans le Brésil d’aujourd’hui.

Il n’y a pas de différence substantielle, par nature, entre les gouvernements Chávez et Lula. Dans des situations différentes, tous les deux prétendent à une “utopie contemporaine” vouée à l’échec : l’impossible régulation sociale du capitalisme.

Claudia et Jecinaldo ne symbolisent pas l’union de deux “índigènes”, ce à quoi les réduisent la culture des Blancs. Mais deux nations. Deux Brésiliens de nations différentes ont décidé de maintenir leurs traditions.

« Nous venons à vous en quête de solidarité.
Le MST est en train de subir une véritable offensive des forces conservatrices dans l’Etat du Rio Grande do Sul. » Modèle de lettre de protestation à envoyer.

Dans une interview à la revue Fórum, la chercheuse Carla Luciana Silva analyse la publication Veja comme le moyen de communication qui a contribué à la consolidation de la gestion du capital au Brésil, à partir de 1990.

João Pedro Stédile, l’un des dirigeants du Mouvement des sans terre, explique pourquoi il considère la réforme agraire comme bloquée. Il nous parle de communication, de la gauche, d’environnement et du socialisme.

Le 4 mars, environ 900 femmes de la Via Campesina Rio Grande do Sil, ont occupé les 2100 hectares de la Fazenda Tarumã à Rosario do Sul. La police a violemment chargé et en a blessé gravement au moins 50.