Au Brésil, 850 000 indigènes vivent en tribu dans de vastes réserves protégées d’Amazonie. Depuis la prise de fonction du nouveau président, en janvier, ils sont en danger (titre Le Monde, 2 mars 2019). Jair Bolsonaro a en effet déclaré vouloir ouvrir ces territoires à l’exploitation agricole, forestière et minière.
Des territoires qu’il juge « surdimensionnés » pour les indigènes. Depuis début 2019, les menaces et les incursions illégales d’hommes en armes se multiplient. Leur but : s’emparer des richesses naturelles de ces réserves, qui couvrent 13 % du territoire.
Quatre articles traduits par Autres Brésils pour en savoir plus :
- Campagne "pas une goutte de sang indigène de plus"
- Amazônia Real Dans l’État de Rondônia, les femmes indigènes s’unissent pour avoir droit à la parole.
- Interview de Autres Brésils avec Geovanie Krenak : Lauréat du prix Danielle Mitterrand 2018, lors du Sommet mondial des défenseurs des droits humains.
Photo : Maurício Monteiro : Les indigènes de Guapo’y ont peur d’être repérés par la police et d’autres hommes armés puis de souffrir de futures représailles.