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Le mouvement, qui a débuté comme une résistance à l’augmentation du coût des transports, est sans précédent et surprenant.

Lundi 17 juin. Une date qui entrera dans l’histoire d’une société peu habituée aux grandes démonstrations populaires. C’est le plus grand soulèvement de ces vingt dernières années depuis la destitution du Président Fernando Collor, en 1992, pour fait de corruption. bastamag.net

Entre colère sociale contre le prix des bus, rejet de la Coupe du monde et de la mauvaise gestion publique des dirigeants, nous avons recueilli les témoignages des manifestants. Les Inrocks

Les autorités brésiliennes ont écouté les foules : les tarifs des tickets de bus ne seront pas revus à la hausse. Pour autant, elles n’ont répondu qu’à leur première revendication symbolique, sans prendre la mesure des autres, plus profondes. Rue89

Les manifestations contre la hausse du prix des transports et le gaspillage de l’argent public dans les événements sportifs se sont multipliées dans tout le pays. En cause : la transformation des villes imposée par les autorités. Le Courrier International

Après avoir acquis gain de cause dans le sillage des énormes manifestations organisées à Sao Paulo et à Rio, le mouvement Passe Livre (qui revendique la gratuité des transports, NdT) pose plusieurs questions dans le débat politique.

Le Brésil assiste aux plus grandes manifestations des dernières décennies. Dans la rue, des milliers de personnes, surtout des jeunes, contestent les priorités du gouvernement de Dilma Roussef.

Les manifestations montrent que les politiques d’intégration et de démocratie participative du gouvernement fédéral ont atteint leur limite.

Journée de mobilisation sans précédent ce lundi 17 juin dans tout le Brésil.
Vision Brésil

C’est le contre-effet du Mondial. A voir ainsi, jour après jour, ces manifestants toujours un peu plus nombreux battre le pavé, on se demande si les dirigeants n’ont pas eu les yeux plus gros que le ventre. Le Monde.fr