Un immense réseau électrique d’Engie veut détruire 655 hectares de zone sauvage au Brésil

 | Par Augustin Langlade, La Relève et La Peste

Seulement 1 % de ce biome serait en bon état de conservation. La filiale d’Engie au Brésil a d’ores et déjà abattu plusieurs araucarias centenaires, au beau milieu de leur période de chute des semences, alors qu’une telle pratique est strictement interdite par la loi brésilienne.

Les investissements d’Engie au Brésil

En janvier dernier, les médias français ont salué avec un enthousiasme unanime la victoire par Engie, le géant français de l’énergie, d’un appel d’offres pour la construction et l’exploitation d’une ligne de transport d’électricité au Brésil. Chez nous, c’était une information assez banale, somme toute : la firme obtenait le droit d’électrifier certaines zones au nord du plus grand pays d’Amérique latine, avec de gros sous à la clef.

En échange d’une concession de 30 ans, elle allait investir 750 millions d’euros pour mettre sur pied une ligne électrique de 1 800 kilomètres.

Ce projet « d’électrification » est en fait le second qu’obtient la firme Engie au Brésil : en décembre 2017, elle avait déjà remporté un premier appel d’offres comprenant la mise en place de 1 000 kilomètres de lignes de transmission, cinq nouvelles sous-stations électriques et l’extension de cinq autres, dans l’État du Paraná, situé au sud du pays, entre le Paraguay et l’océan Atlantique.

D’un coût de presque un demi-milliard d’euros, l’acquisition du projet Gralha-Azul (« Geais azuré »), du nom de cet oiseau emblématique du Paraná, avait été accueillie comme une marque de puissance des entreprises françaises à l’étranger.

Voilà le beau vernis qui entourent dans notre pays les nouvelles conquêtes sud-américaines du fleuron national de l’énergie. Seulement, sur place, au Brésil, les masques sont depuis longtemps tombés : avec son projet Gralha-Azul, Engie s’apprête actuellement à commettre un crime environnemental de grande envergure.

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Photo de couverture : Lever de soleil sur les pins du Paraná dans le parc national brésilien de la Serra da Bocaina. © Heris Luiz Cordeiro Rocha

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