Vladimir Poutine, Narendra Modi, Dilma Rousseff, Xi Jinping et Jacob Zuma, le 15 juillet 2014 à Fortaleza. Crédit : itamaraty.gov.br
Conformément aux attentes, le Sénat brésilien s’est prononcé le 31 août en faveur de la destitution de la présidente Dilma Rousseff, faussement accusée d’avoir manipulé les comptes publics. Au moment de quitter le palais de l’Alvorada, Rousseff a clairement fait savoir que la lutte pour l’avenir de son pays était loin d’être terminée, bien au contraire :
"Le projet progressiste, inclusif et démocratique que je représente a été interrompu par de puissantes forces conservatrices et réactionnaires. (…). Elles vont s’emparer des institutions de l’État pour les mettre au service du libéralisme économique et de la régression sociale les plus radicaux. (…) Écoutez bien : ils croient avoir eu le dessus, mais ils se trompent. Je sais que nous allons nous battre. (…) Nous allons reprendre nos efforts et notre route pour construire un Brésil où le peuple est souverain."
Rallier l’Amérique du sud aux BRICS
Au lendemain du coup « judiciaire », l’ancienne présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner a qualifié à juste titre l’événement de « composant d’une déstabilisation régionale mise en œuvre par des concentrations d’intérêts économiques internes et externes », contrariés d’avoir vu Rousseff rallier l’ensemble de l’Amérique du Sud aux BRICS à l’occasion du sommet de Fortaleza, en juillet 2014.
Lire la suite sur : Solidarité et progrès