Dès la sortie de l’aéroport de Porto Alegre, les affiches du mouvement conservateur Movimento Brasil Livre (MBL), à l’origine de la mobilisation des Brésiliens contre la corruption et pour la destitution de la présidente de gauche, Dilma Rousseff, en 2016, assurent que le sort de l’ex-président est scellé : « Lula na cadeia » (« Lula en prison »), annoncent-ils.
Mais l’avenir de Luiz Inacio Lula da Silva, dit « Lula », figure mythique de la politique brésilienne, président de 2003 à 2010, n’est pas encore écrit. Il se joue mercredi 24 janvier, à partir de 8 h 30, heure locale, dans une petite salle du tribunal de Porto Alegre. La même ville à l’extrême sud du Brésil qui accompagna le triomphe de l’ex-métallo lors du premier Forum social mondial en 2003, peu après sa victoire électorale.