Lycéens et étudiants s’opposent au projet de réforme de l’enseignement voulu par l’actuel gouvernement de droite, mais aussi à la réforme constitutionnelle qui prévoit le gel des dépenses publiques pendant vingt ans, dont celles en faveur de l’éducation et de la santé [1]. Ce nouveau mouvement lycéen conteste aussi le projet dit d’“école sans parti” initié par des conservateurs, qui vise à supprimer toute forme de pensée critique jugée de gauche dans l’éducation. « Une école sans parti est une école sans sens critique, une école raciste, une école homophobe (...). La réforme constitutionnelle est un affront à l’éducation, à la santé et à l’assistance sociale. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous sommes ici pour des idéaux », lançait courageusement une lycéenne de 16 ans, Ana Júlia Ribeiro, le 31 octobre. Elle s’exprimait devant les députés du Paranà pour leur expliquer les raisons du mouvement.
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