Par Ricardo Prado
Source : Carta Capital n° 470, 14 novembre 2007 (entretien publié initialement dans l’édition n° 21 de Carta na Escola)
Traduction : Roger Guilloux pour Autres Brésils
Carta na Escola - Comment le Plan de Développement de l’Education (PDE) a-t-il vu le jour ?
<img1112|left> Fernando Haddad : C’est le résultat d’une arrivée à maturité de trois années de travail au sein du Ministère de l’Education, en lien avec d’autres projets en cours de développement tels que l’accès pour un plus grand nombre à l’éducation supérieure et technologique, le remplacement du Fundef par le Fundeb, etc. Donc, quand le président Lula a été réélu, il m’a demandé d’élaborer un plan ambitieux pour son deuxième mandat, un plan qui prenne en considération tout ce que nous avions fait jusqu’à maintenant mais qui donne une nouvelle architecture à l’éducation brésilienne, centrée sur la qualité de l’apprentissage. Le Brésil a toujours travaillé sur des objectifs quantitatifs, par niveau d’âge, de la crèche à l’éducation supérieure. Ce que le président voulait, c’était un plan éducatif sur le long terme, consistant et qui se reflète dans toutes les étapes, à tous les niveaux et dans toutes les modalités éducatives, de la crèche aux niveaux universitaire les plus élevés. Ce plan comportait quatre axes : l’alphabétisation, l’éducation fondamentale, la formation professionnelle et la formation supérieure. Après deux mois de travail nous avons présenté les grandes lignes de ce plan.
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