Durant les années 2013, 2014, 2015 il y a eu d’abord, dans les rues, des mobilisations populaires gigantesques, faites en marge de tout parti politique ou de mouvements sociaux structurés. Les revendications concernaient des droits concrets, particulièrement le droit à la mobilité urbaine [transport public gratuit ou à très bas prix]. Ces revendications ont peu à peu essaimé dans différents centres urbains de tout le pays.
En outre, après le processus électoral d’octobre 2014 [1], qui a été totalement indifférent aux manifestations de l’année précédente et au vu des résultats, un autre mouvement a débuté. Il est entièrement articulé autour du système politique et demande la destitution de Dilma Rousseff, récemment élue et ayant initié son mandat le 1er janvier 2015. Ce mouvement a réclamé au président de la Chambre fédérale des députés, Eduardo Cunha[2], d’initier un processus de destitution de la présidente de la République.
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