Après avoir réussi à casser la grève des enseignants au début de l’année, le gouverneur de l’État de São Paulo, Geraldo Alckmin, s’est senti des ailes pour continuer à réduire le budget de l’éducation. Son plan initial : la fermeture pure et simple de 92 lycées, ce qu’il appelle la « réorganisation scolaire ». Malheureusement pour lui, les étudiants n’ont pas donné leur accord. Après une vague d’occupation qui a touché plus de 200 établissements, les étudiants ont obtenu une première victoire : le gouvernement a déclaré remettre à plus tard son projet et le secrétaire d’éducation a démissionné. Aujourd’hui, les étudiants continuent à occuper les établissements et à organiser des manifestations pour le retrait absolu du projet de la « réorganisation scolaire ».
La vague d’occupation des établissements a commencé le 9 novembre dans le lycée Fernão Dias, dans le centre-ville de São Paulo. Une semaine après, elle s’étend à une centaine d’établissements et touche aussi la province. Le gouverneur Geraldo Alckmin, très connu pour ses méthodes répressives, envoie la police sur différents établissements pour faire de l’intimidation et essayer de briser le mouvement. On voit des scènes de violence policière, d’arrestations, et même d’agressions sexuelles contre les étudiants qui ont osé s’opposer à la fermeture de leurs établissements. Des scènes qui vont se répéter dans des manifestations et à l’intérieur des établissements.
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