Dans cette intervention prononcée dans le cadre de la Rencontre continentale des médias libres organisée à l’Ecole Florestan Fernandes du 20 au 22 novembre 2015 (Sao Paulo, Brésil), le dirigeant social expose sa vision de l’Amérique latine sept ans après l’éclatement de la crise financière et économique mondiale de 2008. Il détaille également les difficultés auxquelles sont confrontées les forces populaires, qu’il ne souhaite plus nommer « mouvements sociaux », et décrit la nouvelle stratégie de reconquête de la région élaborée par les Etats-Unis.
Selon lui, les forces du capital financier international ont décidé de lancer une « offensive contre les pays périphériques pour sortir de la crise ». Il s’agirait pour elles de reprendre le « contrôle des ressources naturelles (…) pour reconstituer leur capital et ainsi de sortir de la crise ».
Quels seront les atouts des forces populaires ? Et João Pedro Stedile de rappeler que dans l’histoire, « ce qui engendre la révolution, c’est l’opposition entre ceux qui produisent la richesse et ceux qui se l’accaparent ».
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