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Source : Correio da cidadania, 16/01/2009.
Traduction : Hélène Chesnel pour Autres Brésils
Durant les journées de chaleur à São Paulo, en l’absence d’une plage ou d’un fleuve propre pour nager, nous remplissons la petite piscine portable. Une de ces journées, un dimanche d’été, je laissai mon fils à l’intérieur de la baleine bleue en plastique et lui demandai de maintenir le tuyau d’arrosage à l’intérieur seulement jusqu’à ce qu’elle soit pleine. Je partis à côté et, peu après, quand je revins pour voir où en était l’opération, je vis que la petite piscine était pleine, mais que mon fils n’avait pas fermé le robinet : il jouait avec le jet d’eau, le dirigeant au gré de son imagination enfantine, tantôt en arrosant le jardin, tantôt en s’amusant à faire pleuvoir.
Je me préparai aussitôt à lui parler de l’importance écologique d’économiser l’eau, une ressource d’une telle valeur et ainsi de suite, quand je me retins et décidai de le laisser jouer en paix au moins quelques minutes encore. C’est que je m’étais rappelé que l’usage domestique correspond à une parcelle infime de l’eau douce utilisée par les êtres humains au Brésil. Les données varient un peu selon la source, mais, grosso modo, 70% de la totalité sont consommés dans l’agrobusiness, 20% dans l’industrie et seulement 10% coulent dans les canalisations des maisons et appartements.
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