Avec la morgue des désespérés, il a prévenu, peu avant le verdict, que « celui qui assume le rôle de juge aujourd’hui doit [savoir] que demain il peut être jugé ». En dépit de ces menaces, d’ultimes recours de la dernière chance et de prières, Eduardo Cunha, ex-président de la Chambre des députés suspendu depuis mai, accusé de corruption et de blanchiment d’argent a été mis à mort politiquement, lundi 12 septembre peu avant minuit, par ses homologues aux cris de « Fora Cunha » (Dégage Cunha).
A 450 voix pour, 10 contre et 9 abstentions, les députés ont voté la cassation de celui qui fut le grand chef d’orchestre de la destitution de la présidente Dilma Rousseff, prononcé le 31 août. Inéligible jusqu’en janvier 2027, Eduardo Cunha doit redevenir un citoyen redevable devant la justice ordinaire.
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