Dans sa voix ne pointent ni la rage, ni la tristesse. Seulement ce mélange de sévérité et de détermination. Cette énergie résiliente aujourd’hui tout entière consacrée à réhabiliter sa mémoire de chef d’État humiliée. Un an après avoir été chassée du pouvoir, l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff mène une vie tranquille et un brin ennuyeuse quand elle n’est pas invitée à débattre à New York, Paris, Buenos Aires ou Mexico, pour expliquer les raisons qui ont, selon elle, mené à ce qu’elle qualifie de « coup d’État ». « L’accueil du public a jusqu’ici toujours été chaleureux », dit-elle. Et la sexagénaire confie aimer sans réserve prendre la parole pour faire avancer « la démocratie ».
Dilma Rousseff un an après sa chute : ni remords ni regrets
Voir en ligne : Le Monde