- La droite traditionnelle (DEM, PSDB et MDB) et les partis du Centrão [divers partis dont certains négocient avec Bolsonaro] constituent le premier camp. Ce bloc représente l’option préférentielle de la bourgeoisie brésilienne dans la plupart des villes.
- Le second bloc est constitué des candidats bolsonaristes et autres variantes de l’extrême droite, répartis sous divers sigles selon les municipalités.
- Le troisième camp est composé des candidatures de la gauche (PSOL, PT, PCdoB, UP (Unité populaire pour le socialisme), PSTU et PCB), représentant des alternatives liées à la classe ouvrière. Il existe également des candidatures du centre gauche (PDT, PSB et REDE).
Traduction du site Esquerda online : Eleições : enfrentar o bolsonarismo e fortalecer a esquerda
Le conflit politique dans les villes se produit dans un contexte où la pandémie, malgré la réduction du nombre de cas et de décès ces dernières semaines, reste incontrôlée, infectant des dizaines de milliers de personnes et faisant des centaines de victimes chaque jour. Il est également important de souligner la situation de crise sociale marquée par un chômage élevé, une inflation des prix alimentaires accrue et une réduction de moitié de l’aide d’urgence versée à quelques 60 millions de Brésiliens.
À l’heure où Bolsonaro s’engage dans la « vieille » politique, en passant des accords avec le Centrão au Congrès et avec les membres du STF (Tribunal suprême fédéral), la lutte de la gauche contre le bolsonarisme et la droite traditionnelle lors des élections municipales a encore plus d’importance.
[...]