Source : Politis
Onze jours à peine après sa nomination, le ministre du Plan Romero Jucá était contraint à la démission, le 23 mai : il a été coincé par des écoutes téléphoniques où il expose sa stratégie politique – sceller un pacte entre politiques pour annihiler l’enquête judiciaire sur l’énorme scandale du « Lava jato » (opération « kärcher ») de pots-de-vin autour de la compagnie pétrolière nationale Petrobrás, et fomenter un coup d’État contre la présidente élue Dilma Roussef. Le 30 mai, démission du ministre… de la Transparence, Fabiano Silveira, lui aussi trop clairement bavard sur ses intentions – utiliser les leviers de l’administration pour défendre ses alliés politiques (la droite) mouillés dans des affaires de corruption.
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