<img1155|left> Si le cynisme et la brutalité des représentants de l’Etat donnent la nausée, le silence complice de la classe moyenne n’est pas moins infect. Il réside là un danger immense : celui de la connivence avec les procédés de nettoyage ethnique, au nom du combat contre le crime et le « mal ».
Par José Arbex Jr.
Source : Caros Amigos - novembre 2007
Traduction : Mariane BELLANGER DE OLIVEIRA BRAZ TULSEN pour Autres Brésils
694 morts en six mois, entre janvier et juillet 2007 : le chiffre gonfle d’orgueil le gouverneur de l’état de Rio de Janeiro, qui, apparemment, croit être sur la bonne voie pour venir à bout de l’empire du trafic de drogue dans la capitale carioca. Nous parlons ici d’un massacre comme celui de Carandiru par mois, tous les mois, soit 4 morts par jour – un toutes les 6 heures. C’est absolument effarant. Difficile de savoir ce qui est le pire : la légèreté avec laquelle Sérgio Cabral défend le règne de la terreur ou la quasi-totale indifférence, pas de manifestations de soutien explicite, laissant croire que ces déclarations sont bien accueillies par l’ainsi nommée société civile.
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