« Le Planalto [palais présidentiel brésilien] voit les manifestations d’aujourd’hui comme un thermomètre pour la Coupe du Monde » titre le journal Folha de São Paulo ce 15 mai. A un mois du coup d’envoi de la compétition, des manifestations sont prévues dans une cinquantaine de villes du pays. Pour le cabinet de sécurité interne (GSI) brésilien, « le plan de préparation pour la Coupe du monde pourra être altéré selon le comportement et le succès des manifestations de ce jeudi ».
Une contestation qui monte depuis un an
La Coupe du monde de football organisée au Brésil est la cible privilégiée d’une partie des manifestations qui agitent le pays depuis presque un an. « Se não tiver direitos, não vai ter Copa » ("Si je n’ai pas de droits [sociaux], vous n’aurez pas de Coupe [du monde]") a été un des slogans qui a unifié des mouvements sociaux divers ayant touché le pays du nord au sud.
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