Pour conserver ce socle électoral qui l’a largement soutenu avant et pendant son mandat, Jair Bolsonaro est allé en 2021 jusqu’à nommer un juge « très évangélique » à la Cour suprême – une institution qui s’est souvent opposée à lui depuis 2018 – et, en mars de cette année, à déclarer à des leaders religieux évangéliques (des pasteurs, des évêques, etc.) qu’il « mènerait le Brésil là où ils voudraient ».
Lula, quant à lui, a consacré une partie de sa campagne à la reconquête de l’électorat évangélique qui s’est détourné du Parti des Travailleurs (PT) lors du mandat de Dilma Rousseff ; ainsi, tout récemment, il a participé à une rencontre avec des fidèles et des représentants évangéliques à Rio de Janeiro, où il a rappelé aux présents « tout ce que le PT a fait pour évangéliques » et a affirmé à plusieurs reprises qu’il était croyant.
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