Par João Pedro Stedile
Le 17 avril 1996, 2000 militaires encerclèrent 1500 familles de paysans sans terre qui bloquent la route n°150 à proximité d’Eldorado dos Carajas dans l’Etat du Para pour demander à ce que la Constitution fédérales leur reconnaisse le droit de cultiver un lopin de terre. La répression est sans pitié. Les délégués de la Via Campesina, réseau international d’organisations paysannes, décident alors de faire du 17 avril, la journée mondiale des luttes paysannes. Le Mouvement des Sans Terre du Brésil force notre admiration. Il s’inscrit dans l’histoire des peuples qui redressent la tête et vivent de dignité. (Extrait de la préface de José Bové)
Postface de Michaël lowy, philosophe.
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Traduction du brésilien par Maria de Fetal de Almeida et Jean-Yves Martin.
Paru le 01-07-2003 - 14 € - Edition Le temps des cerises