61 sénateurs sur 81 ont voté pour la destitution de la présidente brésilienne Dilma Rousseff. De cette façon le coup d’Etat institutionnel est confirmé. Le président intérimaire, l’ancien allié du Parti des Travailleurs (PT), Michel Temer du Parti du Mouvement Démocratique du Brésil (PMDB) sera nommé président mais cette fois, en principe, jusqu’à décembre 2018.
En effet, finalement l’alliance PMDB, PSDB (Parti Social-démocrate du Brésil – droite), ce que l’on a appelé le « parti judiciaire » (le pouvoir Judiciaire très impliqué dans la procédure d’impeachment) et les médias dominants ont réussi leur coup pour écarter le PT de Lula et Dilma du pouvoir. Et cela malgré les grandes faveurs et services que ce dernier a rendu aux capitalistes brésiliens et aux capitaux impérialistes qui dominent le pays.
L’impopularité de Dilma, alimenté par des politiques d’austérité et les scandales de corruption, était devenue un obstacle pour mettre en place les ajustements structurels exigés par les classes dominantes et l’impérialisme. L’usurpation de 54 millions de voix, qui avaient voté pour Dilma en 2014, par une poignée de politiciens oligarques s’est imposée peu à peu comme le moyen d’arriver à cette fin (la destitution définitive de Dilma).
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