Faire rimer "méga-événement" avec "environnement", c’est l’objectif du Brésil à l’occasion de la coupe du monde de football. Pour y parvenir, de nombreuses initiatives ont été encouragées : recyclage de déchets, certification haute qualité environnementale des stades, produits bio et écotourisme. Le gouvernement assure pouvoir compenser la totalité des émissions de CO2 liées à l’organisation du tournoi planétaire. Si la volonté politique semble réelle, elle ne masque pourtant pas certains couacs. Revue de détail
La mascotte du Mondial est un tatou à trois bandes brésilien, en voie d’extinction. Son nom, Fuleco, est une contraction des mots « futebol » et « ecologia ». ©FIFA.com
" La FIFA (fédération internationale de football, ndlr) est sponsorisée par Mac Do. Nous distribuerons des paniers bios aux 18 000 volontaires de la Coupe du monde " ! En effectuant un tel raccourci, la ministre brésilienne de l’Environnement veut envoyer un message. Pour Izabella Teixeira, le pays a largement pris en compte la protection de l’environnement dans l’organisation du tournoi.
La promotion de l’agriculture biologique brésilienne fait ainsi partie des initiatives mises en place par le gouvernement pour réduire l’impact écologique du plus grand événement sportif de la planète.
Stades certifiés
D’autres initiatives ont également été mises en place : elles concernent la collecte sélective des déchets, l’écotourisme et la certification haute qualité environnementale (HQE) des stades.
Pour Claudio Longone, l’ancien secrétaire exécutif de l’ex-ministre de l’Ecologie, " tous les stades sont certifiés Leed (Leadership in energy and environnemental design, équivalent américain de la Haute qualité environnementale). Ce n’était pas une exigence de la Fifa, mais c’était la condition pour qu’un stade soit éligible à un prêt de la Banque nationale de développement économique et social " (BNDES), principal financeur public des chantiers de la Coupe du monde.
Une moitié des stades accueillant la compétition disposera d’une certification de base, quatre autres étant labellisés « argent » ou « or ». Les stades de Brasilia et de Belo Horizonte ont quant à eux obtenus une certification « platine », niveau le plus élevé.
Lire la suite sur Novethic.fr