Le Brésil enregistre près de 60 000 meurtres par an et compte 436 000 policiers militaires. Chargés d’effectuer des patrouilles de rue, une tâche purement civile, ces fonctionnaires, soumis au code pénal militaire, ont l’interdiction de s’exprimer.
Ceux qui demandent publiquement une réforme ou se plaignent de leurs conditions de travail sont lourdement sanctionnés.