Cela fait à peine plus d’un an que la Câmara brésilienne, la chambre basse du Parlement, a voté la destitution de l’ancienne présidente élue, du parti des travailleurs (PT), Dilma Rousseff. Aujourd’hui, c’est le président intérimaire, Michel Temer, qui est sur un siège éjectable.
Issu d’un parti de droite (PMDB) et ancien vice-président de Rousseff, il a pris la place de président, sans élection, après le coup d’État parlementaire, orchestré par la droite et l’extrême droite en 2016. De nouvelles révélations divulguées ce 17 mai mettent aujourd’hui directement en cause Michel Temer dans l’immense scandale de corruption qui ébranle le pays. Il pourrait même être accusé d’obstruction à la justice.