La campagne électorale bat son plein, pour la succession de Lula, le 3 octobre 2010. Dans la rue, des jeunes gens distribuent des tracts ou agitent des drapeaux – le collage d’affiche, qui défigure les villes, est interdit. Les gestes mous en disent long sur la pauvreté des convictions : s’ils sont là, c’est parce qu’on les paye 20,25 reais (un peu moins de dix euros) par journée. Ils n’ont aucun problème, le jour suivant, pour battre le pavé pour le camp d’en face. Où sont les militants ? Samba !