Drapeau brésilien © Maxppp / Joedson Alves
Sauf Dilma Rousseff, Présidente destituée, mais dont le nom n’a jamais été mentionné par les 77 délateurs entendus par la justice dans l’enquête sur le vaste réseau de corruption qui touche toute les classe politique.
Ces délateurs sont en fait des gros bonnets déjà condamnés et qui, moyennant un aménagement de leur peine balancent régulièrement quelques noms. Celui de Michel Temer donc. Le président a été cité à deux reprises la semaine dernière.
Des anciens dirigeants du géant du BTP Odebrecht (l’un des principaux fournisseurs de valises de billets dans cette affaire) se sont confiés au procureur général de la République. Ils affirment que Michel Temer aurait personnellement sollicité la générosité de leur entreprise et récolté l’équivalent de 3 millions d’euros pour financer les campagnes électorales de son parti. Tout cela ce serait passé en 2010 et 2014, lors de dîners auxquels aurait également participé Eduardo Cunha, l’ancien président de l’Assemblée Brésilienne. Ce qui finalement accrédite la thèse du coup d’état constitutionnel, dénoncée cette année par un grand nombre de Brésiliens.
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