Environ 1500 Guarani, regroupés dans quatre villages, habitent la plus grande ville du pays. La grande majorité de ceux qui défendent les peuples indigènes, dans la métropole, n’ont jamais eu de contacts avec eux. Ces derniers sont dans la périphérie qu’ils voient comme un lieu sacré.
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Par Eleilson Leite
Source : Le Monde diplomatique Brésil – avril 2008
Traduction : Paméla Ferra pour Autres Brésils
Lorsqu’il s’agit de la question indigène, les gens commettent de nombreuses erreurs – par méconnaissance, préjugé, et souvent les deux en même temps, l’un résultant de l’autre. En commençant par la façon de se référer à ces populations traditionnelles, en les appelant génériquement des Indiens. Il existe différents peuples et nations indigènes.
Il est également courant de penser que les Indigènes sont en train de disparaître, en s’intégrant à la société blanche et en abandonnant leur culture de manière irréversible. Ce n’est pas le cas. Au Brésil, il y a une population de 734 mille Indigènes, selon l’IBGE , d’après une enquête effectuée en 2000. Lors du recensement de 1991, ils étaient 294 mille. Evidemment, il n’y a pas eu de boom de natalité.
Mais de nombreuses personnes, auparavant non identifiées comme Indigènes, ont commencé à se déclarer telles. Il existe un certain orgueil indigène. L’adhésion du Brésil à la Convention 169 de l’Organisation Mondiale du Travail (OMT) y a contribué. Transformée en loi ordinaire par le Président Lula en 2004, cette convention établit l’auto-déclaration comme critère fondamental pour la reconnaissance d’une communauté indigène, dispensant des expertises d’identification ethnique.
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