Platini recommande aux Brésiliens d’augmenter les doses d’opium

 | Par Jérôme Latta

La référence au football comme nouvel « opium du peuple » ou illustration de l’antique « Du pain et des jeux » n’a rien de nouveau, et elle a malheureusement conduit de nombreux intellectuels à expédier la question de ce sport, en tant que culture populaire recelant richesses et complexité, sous ce seul prisme idéologique. Pour autant, l’évidence est bien que c’est ainsi qu’il a été constamment instrumentalisé par les différents pouvoirs politiques tout au long de son histoire, réunissant dans cette exploitation toutes sortes de régimes, des plus démocratiques aux moins fréquentables. Il l’a aussi été, parallèlement et pas de manière anodine, par les pouvoirs sportifs eux-mêmes, associés aux premiers. L’histoire des Coupes du monde illustre particulièrement cette association, depuis l’édition mussolinienne de 1934 jusqu’à celles prévues en 2018 en Russie et en 2022 au Qatar (lire « La Coupe du monde au plus offrant »), en passant par celle de 1978 dans l’Argentine de la junte militaire.

Le paradoxe est que les organes du football international se dédouanent de tels choix en arguant du caractère non politique du sport, qui devrait en quelque sorte être protégé, sanctuarisé… non pas contre les déterminants de ces choix, qui sont évidemment politiques au sens où ils relèvent de stratégies d’expansion et d’alliances très réfléchies, mais contre les critiques disqualifiées comme « idéologiques » et contre toute tentative d’intrusion des problématiques sociales et politiques dans l’enceinte sportive (sur la prohibition du politique, lire la dernière partie de cet article).

Lire la suite sur Blog de Latta

Agenda

L'équipe d'Autres Brésils est en train de préparer de nouveaux événements... restez attentifs !

Tous les événements

Suivez-nous

Newsletter

Abonnez-vous à la Newletter d’Autres Brésils
>
Entrez votre adresse mail ci-dessous pour vous abonner à notre lettre d’information.
Vous-pouvez vous désinscrire à tout moment envoyant un email à l’adresse suivante : sympa@listes.autresbresils.net, en précisant en sujet : unsubscribe infolettre.

La dernière newsletter

>>> Autres Brésils vous remercie chaleureusement !

Réseaux sociaux

Flux RSS

Abonnez-vous au flux RSS