Source : Le Monde diplomatique Brasil – janvier 2008 – Texte original :
Traduction : Caroline Sordia pour Autres Brésils
<img1389|left> À l’inverse de ce qui se passe dans les pays où la littérature policière est prise au sérieux, en tant que littérature de divertissement, au Brésil, on ignore presque tout de ce genre et des auteurs qui suivent ce chemin. Le premier nom qui vient généralement à l’esprit du lecteur lambda est celui de Rubem Fonseca. Souvent, c’est le seul. Mais d’aucuns disent que Rubem Fonseca n’est pas exactement un auteur de romans policiers.
Il y a en réalité deux dilemmes de la littérature policière brésilienne : le premier est la littérature, le second la police.
La littérature policière est essentiellement une littérature de divertissement, et il n’existe pas au Brésil cette notion de littérature de divertissement en tant que telle, vue comme telle et jugée comme telle. Bien sûr, on trouve ailleurs de par le monde de ces critiques barbants qui se plaignent d’Harry Potter, mais ici les seuls critiques qui existent sont du genre à énumérer les défauts de l’œuvre de Paulo Coelho. Et aucun auteur n’est enclin à se présenter comme un écrivain de moindre envergure, un simple auteur de littérature de divertissement. Parmi les rares auteurs brésiliens de littérature policière, la majorité prétendent encore se donner une importance qu’ils ne devraient pas avoir.
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