La Commission européenne et les gouvernements ne veulent pas enterrer l’Accord UE-Mercosur Semaine de pression du 2 au 9 novembre

 | Par Collectif national unitaire stop TAFTA

L’accord de libéralisation du commerce entre l’UE et les pays du Mercosur est loin d’être enterré : les ministres du commerce des États-membres de l’UE, qui se réunissent ce lundi 9 novembre, ne veulent pas « jeter à la poubelle 10 ans de travail » et tentent de sauver un accord pourtant profondément rejeté par l’opinion publique.

Le collectif national Stop CETA – Mercosur appelle Emmanuel Macron et le gouvernement français à faire à Bruxelles ce qui a été promis à Paris : « stopper net » le processus de négociation en assumant le rapport de force nécessaire avec les autres États membres et la Commission européenne. Ce projet d’accord doit être abandonné et non modifié à la marge comme s’y emploient la Commission et plusieurs ministres du commerce. La France dit vouloir s’assurer que ce type d’accords inclut des mesures contre la déforestation et pour le développement durable. Mais cela ne peut pas passer par de simples modifications cosmétiques d’un projet d’accord avec le Mercosur "voitures contre bétail" qui contribue à aggraver une mondialisation insoutenable, au détriment des populations, de leurs droits, et de la planète.

Lors de cette semaine de pression (2-9 novembre), en amont d’une réunion des ministres des affaires étrangères et/ou du commerce, les adhérents, sympathisants et groupes locaux de nos organisations sont notamment invités à :

  • relayer et participer activement à l’outil d’interpellation en ligne demandant à Emmanuel Macron, et aux ministres Jean-Yves Le Drian, Franck Riester, Clément Beaune et Julien Denormandie d’exiger l’abandon de l’accord à Bruxelles et de refuser des modifications cosmétiques qui ne changeraient pas la nature de l’accord ;
  • proposer aux collectivités territoriales de voter une résolution « en faveur de l’abandon de l’accord UE-Mercosur et de la relocalisation écologique et solidaire ». Cette démarche, appliquée au TAFTA et au CETA en 2015-2016, avait permis à plus de 2000 collectivités locales européennes de s’engager. Plusieurs collectivités françaises ont déjà marqué leur intérêt et les plus de 1850 collectivités locales membres de la "Climate Alliance" viennent ainsi de prendre position en ce sens.

Un travail de sensibilisation et d’interpellation via les réseaux sociaux (#StopEUMercosur) sera également organisé les 6 et 9 novembre, et plusieurs prises de position – dont une d’économistes – seront rendues publiques dans les prochains jours.

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