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Crédit : Agência Brasil, sous licence Creative Commons – Paternité 2.5 Brésil
Par Frei Betto
Source : Correio da Cidadania – 8/12/2009 – Texte original
Traduction : Caroline Sordia pour Autres Brésils
L’ « éthique » néolibérale se réduit aux vertus privées des individus. Elle ignore l’aspect des institutions éthiques. Elle renforce ainsi l’attitude paralysante du moralisme, qui réduit l’éthique à une perfection individuelle illusoire. Or, si la société est structurée, l’éthique est indispensable pour configurer le monde historique. Ainsi, l’éthique exige une théorie politique normative des institutions qui régissent la société. Comme le souligne Marilena Chauí, il ne suffit pas de parler d’éthique en politique. La critique des institutions générant des injustices et niant les droits exige d’avoir une éthique de la politique ; créer des espaces de génération de nouveaux droits. Les institutions doivent garantir à toute la société une justice distributive – la répartition des biens auxquels tous ont droit, une justice participative et la présence de tous – la démocratie – au pouvoir qui décide des orientations de la société.
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