Dilma Roussef rate son entrée dans la galerie des Présidents. Elle n’est pas élue du premier coup car l’écologiste Marina Silva rafle 20 millions de voix et oblige à la tenue d’un second tour le 31 octobre. Les élections brésiliennes ont apporté leur lot d’inattendu et le résultat final est encore incertain. Mais le fait remarquable, c’est que la campagne électorale pour le second tour, au lieu d’aborder les enjeux cruciaux pour le futur du pays, voit les 2 candidats encore en lice, Dilma Roussef et José Serra rivaliser d’engagements sur leur foi religieuse et contre la légalisation de l’avortement. Un débat hypocrite qui suscite un profond malentendu.