Autres Brésils présente aux Journées du Patrimoine

• Invitée par l´Ambassade du Brésil en France dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’association Autres Brésils a proposé une programmation de quatre films documentaires brésiliens de court métrage mettant en avant diverses formes cinématographiques pour représenter quelques réalités de ce pays-continent.

L’association Autres Brésils a pour objectif le décryptage de la société brésilienne à travers l’analyse d’enjeux politiques, sociaux et environnementaux. Elle propose chaque année, depuis 19 ans, un festival de films documentaires brésiliens. Elle souhaite permettre à un public francophone de découvrir un Brésil pluriel et créer des ponts entre les sociétés française et brésilienne. Cette sélection regroupe des films présentés lors du festival Brésil en mouvements.

Les films :

• Appelle le quilombola (Disque quilombola, David Reeks, 13’)
  Dans l’État d’Espirito Santo, deux groupes d’enfants dialoguent sur la vie. L’un est issu d’un bidonville de Vitória, l’autre d’une communauté quilombola, ces villages fondés par des esclaves marrons. À travers un simple jeu, les deux groupes s’expriment sur leurs racines et comprennent qu’ils ont plus de points communs que de différences.

• Traversée (Travessia, Safira Moreira, 2016, 5’)
  À partir de photographies de familles blanches, la population noire tente de se recréer ses propres archives.

• Sauts amazoniens (Saltos amazônicos, Liana Amin et Igor Amin, 7’)
  Des enfants s’amusent à sauter d’un bateau dans le Rio Negro, jeu très courant parmi les habitants de la région. Ils interagissent de manière contagieuse avec les eaux et le symbolisme de cette relation, joint à leur spontanéité, donne vie à un bateau abandonné sur la rive. Tourné en noir et blanc, le film intègre des couleurs de manière originale, provoquant un impact visuel particulier. Un très beau film évoquant la joie de vivre des enfants brésiliens dans un décor naturel époustouflant.

• Dieu (Deus, Vinícius Silva, 2016, 25’)
  La routine de Roseli, femme noire de la banlieue de São Paulo qui s’occupe seule de son fils Breno.
  Site de l’association Autres Brésils : [www.autresbresils.net]
  Site du festival Brésil en mouvements : [https://www.autresbresils.net/Bresil-en-mouvements-2023)]

Public concerné : Tout public

Ce qu’il faut savoir :
L’ambassade du Brésil à Paris occupe depuis 1971 un hôtel particulier qui a appartenu à la famille Schneider, industriels de la sidérurgie du Creusot. Situé dans un périmètre de protection de monument historique, au sein d’un ensemble urbain inscrit à l’inventaire des sites historiques et pittoresques de Paris, l’Hôtel Schneider se trouve sur la rive droite de la Seine, dans le 8e arrondissement, entre le pont de l’Alma et le pont des Invalides. L’édifice, élevé dans la première moitié du XIXe siècle dans le style éclectique du Second Empire, a subi vers 1900 d’importants travaux de restauration et d’agrandissement, commandés par la famille Schneider à Ernest Sanson, architecte favori des grandes familles de l’époque. Le public aura l’occasion de découvrir l’extérieur et l’intérieur de ce bel exemple d’architecture emblématique de Paris, de connaître son histoire intime en visitant ses pièces de réception, et d’y apprécier des tableaux, des photographies, des tapisseries et des sculptures d’artistes brésiliens renommés.
L’ambassade sur les réseaux : Twitter @BresilenFrance ; Facebook @BresilenFrance ; Instagram @bresilenfrance

Accès :
M9 Alma-Marceau Bus 42, 63, 72, 80, 92

Tarifs, conditions spéciales :
Accès gratuit, dans la limite des places disponibles (capacité = 70 personnes).
Films en VOST. Pour tout renseignement complémentaire, veuillez écrire à cultural.paris@itamaraty.gov.br