En octobre 2018, trente ans après la Constitution de 1988 et deux ans après le coup d’État juridico-parlementaire, le Brésil est retourné aux urnes pour des élections générales. Du côté du pouvoir exécutif, les mandats de président et des 27 gouverneurs d’État étaient en lice. Pour ce qui est du pouvoir législatif, se renouvelaient les assemblées des États ainsi que les deux chambres du Parlement national, la Chambre des députés et le Sénat.
Les scrutins de 2018 furent néanmoins plus qu’un simple suffrage dans la continuité des règles politiques de la Nouvelle République : l’élection qui a porté à la présidence Jair Messias Bolsonaro, fut marquée par une réorientation politique importante du parlement national.
Pourtant, un processus politique majeur est en train de s’opérer dans le Brésil contemporain. Un processus de lutte poussé par celles et ceux qui jusque-là étaient constamment réduit.e.s au silence.
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