Les autorités de l’Etat du Pernambouc ont décidé de ressusciter l’Acte Institutionnel n°5 [AI-5, nom du décret durcissant la dictature brésilienne en 1968]. En effet, mesure inédite, elles ont décrété vendredi 18 novembre que tout manifestant qui serait détenu durant les manifestations contre l’augmentation du prix des transports publics [9,55%] serait emprisonné et ne serait pas relâché dans la foulée. Le commandement de la Police Militaire a par ailleurs affirmé qu’il disperserait et arrêterait tout groupe suspect de vouloir manifester dans les prochains jours. Depuis jeudi 17 novembre, Recife est le siège de manifestations durement réprimées par la police.
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