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Des employés du ministère brésilien de la transparence ont manifesté lundi 30 mai pour demander la (...)

Le Brésil a quelque chose de fou. N’importe quel autre pays aurait appelé à de nouvelles élections face à la gravité de la situation politique.

Après sa mise en cause dans le scandale de corruption Petrobras, le ministre de la planification, Romero Juca, a annoncé lundi 23 mai qu’il se mettait « en réserve » de l’exécutif brésilien.

L’entrée de Michel Temer au palais présidentiel de Planalto a été fracassante.

Le coup d’État au Brésil met en évidence l’esprit revanchard des élites, mais il n’a été possible que parce que le gouvernement [du parti des travailleurs] s’est contenté de vieux projets et de vieilles méthodes.

Le processus de destitution de la présidente Dilma Rousseff a été rendu possible par la conjonction de trois faits : la rupture de l’alliance avec les entrepreneurs, l’ascension d’une nouvelle droite militante et les erreurs graves du PT qui a abandonné la rue.

Indignation face au coup d’État parlementaire au Brésil.

Personne ne sait s’ils seront efficaces, mais le Brésil peut compter sur des ministres appréciés des marchés.