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C’était en 2002. Une véritable onde de choc. Quatre reportages des journaux des chaines publiques françaises pour se rafraichir la mémoire.

En 2002, le Brésil surprend le monde en élisant à la présidence de la république un syndicaliste. Lula, fondateur du PT, est en effet emblématique d’un grand mouvement populaire qui avait déstabilisé la dictature.

C’était au début de la crise mondiale, quand les faillites de banques semblaient ne pas avoir de fin. Lula s’est voulu rassurant, en affirmant que ce « tsunami » qui mettait à genoux les économies européenne et américaines n’arriverait au Brésil que comme une « marolinha », une vaguelette. Samba !

Cette année, la fête nationale est aussi marquée par la visite de Nicolas Sarkozy en pleine année de la France au Brésil. Lula rend ainsi la politesse à la France. Samba !

Le chef du file du mouvement des paysans sans terre (MST) brésilien m’a accordé une interview pour témoigner du mécontentement des siens à l’encontre de la politique du président Luiz Inacio da Silva. Samba !

Vidéo (10’) de l’intervention de Frei Betto, théologien de la libération et ex-conseiller du président Lula, lors du débat « Alternatives » du 10 juillet 2005 en clôture de la semaine de projections-débats « Brésil en Mouvements ».

Interview d’Alain Rouquié. Lula élu président de la République, ce n’est ni un détail anecdotique, ni un hasard sans lendemain. L’élection emblématique du premier président brésilien du XXIe siècle reflète et symbolise la prodigieuse mutation qu’a connue le Brésil ces dernières décennies, et à laquelle la politique n’a pas échappé.

« Ce qui est en jeu dans l’élection du 29 octobre, c’est l’avenir du
Brésil. » Frei Betto compare les réalisations du gouvernement Lula à celles de son prédécesseur.

« Le pays souffrira peut-être jusqu’à une récession au cours du prochain mandat. » Entretien avec Fernando Cardim, économiste.

Le taux de pauvreté au Brésil a atteint son niveau le plus bas depuis 25
ans sous la présidence de Luiz Inacio « Lula » da Silva. C’est ce que révèle une étude de la Fondation Getulio Vargas du 22 septembre dernier.