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La Chambre des députés du parlement brésilien a approuvé mercredi 8 février l’instauration d’un système de quotas. Celui-ci réserve la moitié des places dans les universités d’Etat à des élèves issus de l’école publique et également sur des critères raciaux.

La police anti-émeutes a détenu 13 étudiants qui essayaient de bloquer l’avenue en face de l’Assemblée législative de São Paulo, où les parlementaires alliés au gouvernement del’état retardent le vote sur le veto de Geraldo Alckmin (gouverneur de l’état de São Paulo) à l’augmentation du budget de l’éducation.

Les enfants du village de Caarapó, qui se trouve dans la commune éponyme, étaient considérés de très mauvais élèves à l’école du bourg. Il leur fallait trois, quatre ans pour apprendre à lire et à écrire.

Quelle arme secrète peut être plus explosive, plus destructrice, plus crainte qu’un livre brandi par les travailleurs ?

C’était une journalière qui travaillait avec son père dans la plantation, exécutant de dures tâches pour n’importe quel être humain, encore davantage pour elle, du haut de ses 10 ans.

Le président Luiz Inácio Lula da Silva devrait signer un décret provisoire qui réglemente le système de quotas pour les étudiants noirs et afro-descendants dans les universités publiques brésiliennes.

Le débat sur le système des quotas se renforce et occupe de nouveau l’espace médiatique suite à la décision de l’Université de l’Etat de Rio de Janeiro (UERJ) d’appliquer la loi réservant un certain nombre de places aux élèves noirs et métisses.

Au début du siècle, au Brésil, les anarchistes, parce qu’ils attachaient une importance extrême à l’éducation et parce qu’ils se méfiaient de la mainmise des curés et de l’État sur l’enseignement, créèrent au moins une dizaine d’écoles.