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L’énergie, qu’elle soit d’origine fossile ou pas, est un enjeu central de notre époque. Secteur stratégique pour les Etats du Nord, condition d’un développement économique pour ceux du Sud, économiquement extrêmement rentable pour certaines multinationales, elle peut même se révéler source de conflits.

Le Brésil est le plus gros producteur mondial d’éthanol, qu’il tire de la canne à sucre, mais l’utilisation de la technique de brûlage pour faciliter les récoltes est vivement critiquée par les écologistes. Pour contrer ces critiques, le gouvernement vient d’interdire la culture de la canne à sucre pour la production d’éthanol en Amazonie et dans la zone du Pantanal (ouest). INFOSUD

Payés au rendement, les coupeurs de canne à sucre travaillent dans des conditions de semi-esclavage. LIBERAtION

Souveraineté alimentaire, agriculture paysanne et impacts environnementaux sont des sujets encore peu abordés lorsqu’on parle de biocombustibles.

Le modèle de production et de consommation imposé par le capitalisme triomphant veut nous faire croire que nous maîtrisons la nature, mais pour réussir ce tour de passe-passe, il faut renvoyer à l’animalité une partie de l’humanité.

Le Brésil a pour ambition de devenir une grande puissance émergente grâce au leadership dans la production de biocombustibles. Le prix de cette ambition, ce sont l’environnement et les coupeurs de canne qui le paient, eux qui continuent à être la partie invisible de cette histoire. RISAL

Les présidents de la Bolivie et du Brésil ont conclu mercredi 14 février un accord important sur le prix d’achat du gaz naturel bolivien vendu au Brésil.

Le groupe agro-alimentaire français Louis Dreyfus va doubler ses capacités de traitement de canne à sucre au Brésil et devenir le numéro deux du secteur, avec le rachat des activités éthanol et sucre du groupe Tavares de Melo. LE BLOG FINANCE

L’industrie automobile brésilienne a vendu en 2006 (chiffres de fin novembre) 1 269 227 automobiles hybrides, ce qui représente 77 % du total des ventes.

À l’inverse de la plupart des pays développés et de nombreux pays en développement, les émissions de gaz à effet de serre du Brésil proviennent davantage du modèle d’utilisation des sols et des forêts que du secteur énergétique. RISAL