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Au Brésil, 45 757 cas confirmés et 2 906 décès dûs au Covid-19 au 22 avril selon les sources officielles. Des facteurs de contagion et de mortalité peuvent déjà être dégagés : l’influence des caractéristiques socio-démographiques comme le revenu ou encore les pratiques religieuses est révélée.

L’invisibilité de la propagation du Cvoid-19 dans les territoires de quilombos qui n’ont pas reçu l’attention nécessaire de la part des autorités publiques et des médias hégémoniques. Voici un recensement autonome par la Coordenação Nacional de Articulação das Comunidades Negras Rurais Quilombolas (Conaq)

Au Brésil, lutter contre la propagation du Covid-19, c’est aussi lutter contre le président brésilien Jair Bolsonaro qui continue de nier la gravité du virus préférant mettre en danger la population au lieu de la protéger. Dans ce contexte, les populations vulnérables du Brésil - y compris les peuples autochtones - sont encore plus touchées.

Tout Quilombo est une mémoire vivante. Au Brésil, les 2 847 territoires reconnus, parmi les seuls certifiés, portent dans leur vie quotidienne ce que les livres ne racontent pas. Le racisme d’Etat a frappé lorsque Luiz Henrique Mandetta, alors ministre de la Santé, a menti sur la présence du Système Universel de Santé (SUS) dans l’ensemble des Quilombos au Brésil.

Alerte APIB est un suivi quotidien de la pandémie de Covid-19 dans la vie des peuples autochtones au Brésil.

Des milliers d’autochtones sont morts à cause de maladies infectieuses. Avec le Covid-19 arrive une nouvelle menace. Il est nécessaire d’agir : ceux qui protègent la forêt ne peuvent pas rester sans défense.

Dans centres urbains, ce temps d’isolement a généré diverses réflexions sur l’inégalité sociale, la division des tâches domestiques, la violence et beaucoup d’autres questions. Mais avez-vous déjà pensé à ce que représentait ce même temps pour les peuples autochtones ?

Contre le confinement décrété par les gouvernements des villes et des États, le Président du Brésil appelle la société brésilienne à reprendre la vie normale pour que les emplois soient maintenus. Les auteurs de ces textes espèrent que les travailleurs et travailleuses brésilien.nes résisteront à l’hypocrisie et au cynisme d’un appel pervers de Bolsonaro.

Appel latino-américain et caribéen lancé le 1er avril 2020 par des peuples autochtones, traditionnels et des mouvements sociaux sur la pandémie du covid-19 et les mesures nécessaires pour faire face à cette crise sanitaire, sociale, économique et politique.

Ce texte montre comment travaillent les communicateurs populaires en première ligne pour lutter contre la pandémie dans les périphéries et les favelas de cinq capitales du Brésil : São Paulo, Belem, Recife et Rio de Janeiro.