Sur l’agenda

Nostalgique de la dictature militaire, ultra-libéral et proche des milieux évangéliques les plus conservateurs, Jair Bolsonaro a été investi président du Brésil le 1er janvier 2019. Au nom de Dieu, de la famille et de la patrie, il promet de mener une lutte sans merci contre le « socialisme » et tous les « ennemis de la Nation ». Les atteintes aux droits humains, les menaces pesant sur l’environnement et les minorités indiennes, les pressions sur les intellectuels, les artistes et les militants sont nombreuses. Face à l’extrême droite et à l’obscurantisme, comment agir ? Cette table ronde, organisée à l’initiative de l’Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe, réunit des artistes et des universitaires, des journalistes et des représentants du milieu associatif, brésiliens et français, pour créer un réseau de solidarité européen pour un Brésil démocratique.

Table-ronde avec

Vladimir Safatle (Université de Sao Paulo, sous réserve), Luis Felipe de Alencastro (Fundaçao Getulio Vargas), Marcio Faraco (compositeur, interprète), Juliette Dumont (Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe), Nicolas Bourcier (journaliste, Le Monde), Marie Rota (Université de Lorraine), Lucas Neves (journaliste, Folha de Sao Paulo), Erika Campelo (Autres Brésils)

Débat animé par Maud Chirio (Université de Marne-la-Vallée) et Anaïs Fléchet (Université de Versailles Saint-Quentin / Institut Universitaire de France).

Comité d’organisation : Antoine Acker, Susana Bleil, Silvia Capanema, Maud Chirio, Juliette Dumont, Anaïs Fléchet, Filipe Galvon.

L’événement aura lieu dans l’amphi de l’IHEAL, au 1er étage du bâtiment
Attention le nombre de places est limité !

Journée d’Études : Colapso Brasileiro ?

Mesa 1 (17h-18h) :

• Marina Duarte (Université Paris Diderot) – O movimento LGBT face a instalação da extrema direita no governo brasileiro
• Frederico Lyra (Université de Lille/CEAC) – Décomposition pernambucana : Mangue, Sucre, Sertão

Mesa 2 (18h – 19h)

• Daniel Feldman (Unifesp) – Brasil : da inclusão individualizante
  à guerra de todos contra todos
• Felipe Catalani (USP) – La décision fasciste

Conferência de conclusão – (19h-21h)

• Vladimir Safatle (USP) – Neoliberalismo fascista e contrarevolução

Data : 21 janeiro 2018
Horário : 17h – 21h
Local : MIE – Maison des Initiatives Étudiantes
50 Rue des Tournelles, 75003, Paris

A jornada de estudos é aberta a todos. Contamos com sua presença.
Venez nombreux. L’entrée est libre et gratuite.

Si vous souhaitez soumettre une proposition de discussion, merci de nous contacter à l’adresse : diretor.cientifico@apebfr.org.

Mercredi 23 janvier 2019, à 15h, le laboratoire Experice Paris 8 et la revue Revue Chimères (fondateurs : Gilles Deleuze et Félix Guattari) organisent à l’Université Paris 8 une rencontre avec Erika Campelo (Association Autres Brésils) et Tatiana Roque (UFRJ, candidate du PSOL en 2018).

L’arrivée au pouvoir au Brésil de l’extrême-droite bolsonariste ouvre brutalement une nouvelle séquence non seulement de l’accélération du développement des formes les plus violentes et autoritaires du néolibéralisme à l’échelle globale, mais aussi des subjectivités et des pratiques politiques capables d’y résister, de s’y opposer et d’ouvrir d’autres possibles. Cette rencontre se donnera pour objet d’échanger autour de ces enjeux de notre présent politique.

Rencontre ouverte à tous.t.es, animée par Valentin Schaepelynck (MCF, département de sciences de l’éducation, Paris 8).

Les intervenantes :

Erika Campelo a une double formation en journalisme au Brésil (Université Fédérale de Juiz de Fora) et en sciences politiques (Université Paris 1). Elle travaille au sein de l’association VoxPublic, et a travaillé pendant 10 ans dans la solidarité internationale au sein du réseau Ritimo. Elle est co-présidente de l’association Autres Brésils, fondée en 2003, qui décrypte les enjeux sociétaux brésiliens pour un public francophone. L’association anime un site d’informations (www.autresbresils.net) et organise depuis 14 ans « Brésil en mouvements », festival de documentaire social sur le Brésil.

Tatiana Roque est professeure à l’Université Fédérale de Rio de
Janeiro où elle enseigne et effectue ses recherches en philosophie et histoire des sciences. Ses travaux portent notamment sur les rapports entre capitalisme et subjectivité. Elle a été par ailleurs présidente du Syndicat des professeurs de son université et a coordonné plusieurs mouvements en faveur d’une université publique gratuite. En 2018, elle a été candidate comme députée nationale pour le PSOL (Parti Socialisme et Liberté).

Lieu : Université Paris 8, salle D 143 (bâtiment D, 1er étage)
Métro Saint-Denis Université (Ligne 13).

Mercredi 23 janvier
18h30
Bourse du Travail de Saint Denis

L’élection de Bolsanaro à la présidence du Brésil est lourde de menaces. Le fascisme, la dictature militaire ne sont pas tombées aux oubliettes de l’histoire ! Mais l’extrême violence envers les femmes, les pauvres, les LGBTQI, la population noire, les sans-logis ou les sans-terre est bien antérieure. Tout comme les énormes inégalités et injustices sociales qui règnent dans ce pays.

Pour être efficace, notre solidarité doit reposer sur des éléments concrets.

Solidaires 93 organise le mercredi 23 janvier à 18h30 à la Bourse du Travail de Saint Denis une rencontre avec Herbert Claros, responsable des relations extérieures de la centrale syndicale brésilienne CSP-Conlutas, qui reviendra sur l’élection de Bolsonaro et la montée de l’extrême droite. Son intervention sera suivie d’une table ronde sur la question « Quelles solidarités ? » à laquelle participeront Mariana Campos (Solidaires) et Glauber Sezerino (Autres Brésils) et un.e représentant.e de VISA. La répression des peuples autochtones, des minorités et les attaques sur l’éducation seront aussi abordés.

Samedi 26 janvier
15h45-17h45
Espace Robespierre
2, rue Robespierre 94200 Ivry-sur-Seine

Quel rapport entre Paix et mouvement émancipateur ? En quoi les luttes émancipatrices, sociales et d’autonomisation des individus, des peuples, ont-elles été et sont-elles constitutives de l’établissement de la paix. Poser le primat de la politique sur la force, de la démocratie sur l’oppression et la domination, ouvre le champ d’une conception de la paix, dynamique, comme enjeu, au-delà de la guerre. Mis en perspective, et à partir des luttes d’aujourd’hui, dans leur diversité et leur nouveauté, ce débat s’inscrit dans la réflexion sur les conditions contemporaines de la construction de la paix.

Grand témoin :

Dr Julianne Malveaux, économiste et écrivaine (États-Unis)

Intervenant.e.s :

• Jean-Louis Sagot-Duvauroux, philosophe, auteur et écrivain, co-fondateur de BlomBa structure culturelle de Bamako (Mali, directeur de l‘Arlequin théâtre de Morsang-sur-Orge).

• Erika Campelo, co-directrice de l’association Autres Brésils. Elle a une formation en journalisme au Brésil et sciences politiques en France

• Bernard Thibault, syndicaliste, membre du conseil d’administration de l’OIT

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Daniel Cirera, Secrétaire du Conseil Scientifique de la Fondation Gabriel Péri