Sur l’agenda

mai 2018

Soirée organisée par Documentaire sur Grand Écran :

De Santiago à No intenso agora, le cinéaste brésilien João Moreira Salles réalise à dix ans d’intervalle deux films puissants sur une certaine mémoire du XXème siècle et le pouvoir des images.

En 2006, João Moreira Salles remet sur le métier un ouvrage laissé inachevé treize ans plus tôt : un film en forme d’hommage à Santiago, personnage fascinant qui fut le majordome de la famille Salles. Dix ans plus tard, le cinéaste revient sur d’autres images : des archives de Mai 1968 mêlées aux archives personnelles de sa mère, réalisées lors d’un voyage qu’elle entreprit dans la Chine de la Révolution Culturelle.

Par un patient travail de montage de matériaux hétérogènes et avec un art maîtrisé du commentaire en voix-off, João Moreira Salles convertit les histoires qu’il raconte en une réflexion puissante sur le cinéma.

19H : SANTIAGO
Un film de João Moreira Salles
Brésil, 2006, Cin. Num., n&b, 80’

Douze ans après l’avoir filmé, João Moreira Salles reprend les rushes d’un film inachevé sur Santiago, majordome argentin de la riche famille Salles. Santiago, homme cultivé, collectionneur et un brin dandy, déroule sa mémoireRetour ligne automatique face à la caméra, donne en spectacle sa parole. Montant le film après sa mort, Salles filme les ruines de la maison familiale, proposant “une réflexion sur le matériau brut”.

Séance présentée par Anna Glogowski, programmatrice du festival It’s all true - festival international du film documentaire (Brésil).

Forum des images
2, rue du Cinéma, Forum des Halles, 75001 PARIS

Soirée organisée par Documentaire sur Grand Écran :

De Santiago à No intenso agora, le cinéaste brésilien João Moreira Salles réalise à dix ans d’intervalle deux films puissants sur une certaine mémoire du XXème siècle et le pouvoir des images.

En 2006, João Moreira Salles remet sur le métier un ouvrage laissé inachevé treize ans plus tôt : un film en forme d’hommage à Santiago, personnage fascinant qui fut le majordome de la famille Salles. Dix ans plus tard, le cinéaste revient sur d’autres images : des archives de Mai 1968 mêlées aux archives personnelles de sa mère, réalisées lors d’un voyage qu’elle entreprit dans la Chine de la Révolution Culturelle.

Par un patient travail de montage de matériaux hétérogènes et avec un art maîtrisé du commentaire en voix-off, João Moreira Salles convertit les histoires qu’il raconte en une réflexion puissante sur le cinéma.

20H45 : NO INTENSO AGORA
[DANS L’INTENSE MAINTENANT]
Un fi lm de João Moreira Salles
Brésil, 2017, Cin. Num., coul. et n&b, 127’

Mêlant un film de famille de sa mère touriste en Chine en 1966 et les archives de Mai 68, João Moreira Salles interroge la postérité des moments les plus intenses de l’Histoire, officielle ou intime – comment vivre après leur fulgurante perfection ?

Séance suivie d’un débat avec Anna Glogowski, programmatrice du festival It’s all true - festival international du film documentaire (Brésil)

Forum des images
2, rue du Cinéma, Forum des Halles, 75001 PARIS

L’Association Autres Brésils organise à la Maison de l’Amérique latine, une rencontre autours de la sortie du livre Quilombos. Communautés d’esclaves insoumis au Brésil de Flávio dos Santos Gomes. Cet ouvrage retrace l’histoire des Quilombos, ces groupements d’esclaves noirs ayant repris leur liberté, qui apparaissent au Brésil, dès le XVIe siècle et deviennent peu à peu de véritables républiques libres et auto-organisées.

Après une présentation du livre de la part du traducteur Georges Da Costa et de l’éditeur Cédric Biagini,le chercheur Brésilien Guilherme Mansur élargira le débat en proposant une réflexion sur les défis de la régularisation des territoires quilombolas dans le Brésil contemporain. Bien que la Constitution fédérale brésilienne de 1988 garantisse la propriété définitive des terres occupées par les communautés quilombolas, la régularisation de ces territoires a été très lente. Actuellement, selon les données de la Commission Pro-indienne de São Paulo, seulement 250 communautés quilombolas sur les 3 000 que compte le Brésil, possèdent le titre de propriété de leurs terres. Plusieurs raisons convergent pour expliquer la lenteur du processus de titrage, mais le manque de priorité politique et institutionnelle est sans doute le facteur principal. Les défis sont également liés aux pressions du marché sur les terres quilombolas, en particulier, dans les secteurs de l’agro-industrie et des mines. La présentation abordera certains des ces défis et les difficultés liées à la réparation du passé esclavagiste brésilien.

Maison de l’Amérique Latine
217 Boulevard Saint-Germain
75007 Paris

Le Brésil est actuellement marqué par une criminalisation croissante des mouvements sociaux et de la gauche, par une étatisation du système judiciaire et par la violence
policière. Cette jeune démocratie représentative est menacée quotidiennement depuis un coup d’État parlementaire en 2016, qui a destitué la présidente Dilma Rousseff. L’assassinat de Marielle Franco, une femme noire et conseillère municipale de Rio, est un des évènements récents les plus symboliques de cette crise. Alternative Libertaire vous invite à un temps de réflexion, en présence de militant.e.s de l’association
Autres Brésils, pour mieux comprendre la période bouleversée que connaît actuellement ce pays.

Le Kiosque
15 boulevard Auguste Blanqui –
Paris 13e
(M° Place d’Italie)

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