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Ainsi l’Etat traverse-t-il la société toute entière, non pas comme un appareil de régulation et de cohésion sociale à travers une loi commune à tous, mais comme un instrument de lien clientéliste des monopoles paternalistes qui en assument la propriété directe, et dont la loi ne s’applique qu’aux « autres ».

Cette lutte pour le contrôle démocratique des institutions de pouvoir, a pour enjeu politique de fond, la réforme agraire, clef, en dernière analyse de la démocratisation de l’Etat.

Aujourd’hui, tout en reconnaissant que le président de la République « est une personne préoccupée par la justice sociale », le juriste Dalmo Dallari affirme qu’il a peu fait pour changer les conditions réelles en ce domaine.

Des données sur la situation de l’emploi au Brésil ainsi qu’un sondage effectué le 15 décembre dernier demandant aux sondés de juger les mesures prises par le gouvernement Lula.

Le Mouvement des Petits Agriculteurs valorise les avancées du gouvernement Lula tels la valorisation du Plan de Récolte et le Programme d’Acquisition Alimentaire, mais allègue que la logique de « cohabitation pacifique » entre l’agriculture paysanne et l’agrobusiness est équivoque.

Après avoir remboursé en décembre, plus tôt que prévu, sa dette au Fonds monétaire international (FMI) et promis de régler dès le mois de janvier son ardoise envers le Club de Paris qu’il envisage d’étaler sur toute l’année 2006, le Brésil est également en passe de payer totalement l’argent qu’il doit à l’Organisation des Nations unies (ONU).

L’agence fédérale chargée d’établir et d’appliquer la politique sur les peuples indigènes au Brésil, la Fondation nationale de l’indien (FUNAI) a annoncé le 30 janvier que le gouvernement du président Luis Inacio Lula da Silva se propose d’augmenter d’un point le pourcentage de territoire national aux mains des indigènes, actuellement de 12,5%. Pour cela il devra démarquer environ 100 territoires.

Pensez-vous que je n’ai pas moi aussi envie de tout envoyer sur les roses ? Pensez-vous que je ne suis pas envahi pas ce sentiment de frustration, cette amertume creuse, cette acidité dans la bouche de l’âme ?

La direction du PT a réagi avec véhémence au reportage en couverture de la dernière édition de la revue Veja, qui accuse le parti d’avoir reçu de l’argent de Cuba lors de la campagne électorale de 2002.

« J’ai été en désaccord avec la politique économique du gouvernement Lula. Mais je continue à penser que le Brésil est mieux avec Lula que sans. Et l’année prochaine je ferai tout pour sa réélection. »