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Exposition photo en ligne de Philippe Revelli. En mars 2007, plusieurs milliers de familles venues des favelas occupent un terrain privé dans la banlieue de São Paulo pour revendiquer le droit à un logement digne.

Dans tous les secteurs, la politique du gouvernement fédéral et des gouvernements des Etats frappent la majorité de la population et, en particulier, celle la plus paupérisées. Seuls les mouvements sociaux - comme c’est le cas ici - sont aptes à freiner la politique néoconservatrice des pouvoirs politiques et patronaux. A L’ENCONTRE

Le droit au logement, contenu dans la Constitution, n’est pas acquis pour de nombreuses familles brésiliennes.

Contre les expulsions forcées au
Brésil, le réseau NoVox propose une journée de rassemblement et de mobilisation devant les ambassades du Brésil à Paris et dans différentes capitales.

Contre les expulsions forcées au
Brésil, le réseau NoVox propose une journée de rassemblement et de mobilisation devant les ambassades du Brésil à Paris et dans différentes capitales. Lettres types pour protester.

L’expansion des villes a atteint sa limite et critique les politiques brésiliennes : la « frontière urbaine » est arrivée à son extrême, c’est ce que nous dit Mike Davis, auteur de « Planet of Slums » [Planète des bidonvilles].

Le déficit en logements touche plus de 20 millions de personnes au Brésil.
En décembre dernier, un groupe de sept militants du Mouvement des
travailleurs sans toit (MTST) du Brésil commençaient une grève de la faim
dans un endroit insolite. RISAL

« Quelques millions de personnes vivent à São Paulo dans des favelas, dans la rue, dans des lotissements non légalisés, etc. »

En 1933, G. Freyre, sociologue brésilien inconnu du grand public, publie un ouvrage sur la formation de la société brésilienne : Maîtres et esclaves. Il affirme, au terme d’une analyse longuement argumentée, que le métissage (« miscegenation ») entre Blancs, Indiens et Noirs est à l’origine de la plasticité du tissu social et politique de la société brésilienne.